Semaine pour les alternatives aux pesticides

Dans le cadre de la « Semaine pour les alternatives aux pesticides », l’association ADPSL-Alternalys organise
  • le jeudi 29 mars à 20h30
  • salle Antonin Chelle - rue des Glycines - Saint-Lys (31)
  • un café-débat « Coccinelles et Cie, alternatives aux pesticides »,
  • animé par Jean-Pierre Sarthou, agroécologue, enseignant-chercheur à l’ENSAT– INsarthouRA.

Après la projection d'extraits du documentaire « L’agriculture dans la biodiversité », JP Sarthou répondra à vos questions. Il expliquera les enjeux d’une agriculture respectueuse des sols et de la biodiversité, de l’utilité de la lutte biologique grâce à tous les auxiliaires ; il nous parlera également de toutes les méthodes culturales alternatives pour un jardin sain et productif. 


Agriculteurs et jardiniers bienvenus ! Entrée libre pour tous !



Les pesticides sont des substances en général chimiques destinés à éliminer des organismes vivants considérés comme indésirables voire nuisibles : herbicides, fongicides (champignons), insecticides, acaricides (araignées), rodenticides (rongeurs). La plupart de ces produits vont également toucher d’autres organismes que ceux visés au départ, de manière directe (absorption, ingestion, respiration, etc.) ou indirecte (via un autre organisme contaminé, de l'eau polluée, etc.). 
D’après l’Institut Français de l’environnement (IFEN) on trouve des résidus de pesticides dans 96% des eaux superficielles et dans 61% des eaux souterraines en France analysées. Sur environ 400 substances recherchées, 201 ont été mises en évidence dans les eaux de surface et 123 dans les eaux souterraines, s’invitant de plus à notre insu dans nos assiettes. Les effets sur la biodiversité, et notamment la flore et la faune terrestres et aquatiques, sont donc indéniables.
Les abeilles en particulier qui butinent du nectar et du pollen de plantes contaminées, sont particulièrement frappées par cette pollution insidieuse et voient leurs effectifs diminuer régulièrement. Pire, le frelon asiatique introduit accidentellement en France en 2004 prolifère, s’attaque directement aux abeilles à la ruche et accélère leur disparition. Le Grenelle de l’environnement a prévu une diminution de moitié de l’usage des pesticides
d’ici à 2020. Outre que ce processus peine à avancer sous le poids des lobbies, seule une agriculture résolument tournée vers le respect de l’environnement sera à même de nous débarrasser de cet empoisonnement cause de cancers et de maladies neurodégénératives. En particulier, l’emploi d’auxiliaires (insectes*…) pour remplacer les pesticides en cas d’infestation s’inscrit pleinement dans cette démarche.

Je soutiens l'association ADPSL-Alternalys et son combat pour une agriculture dans la biodiversité. L'écologie est bien absente dans cette campagne des présidentielles. Je remercie ADPSL-Alternalys de remettre la biodiversité dans la campagne présidentielle. L’agriculture, le bien vivre, le bien manger sera un thème fort de la campagne des législatives de la septième circonscription de la Haute Garonne. Le temps de l'écologie arrive.

Christian VALADE



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